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La douleur est définie comme étant une sensation désagréable issue d’une atteinte d’une structure corporelle (peau, os, muscles, articulation, etc.). La douleur est donc une interprétation par le cerveau d’un signal envoyé par les nerfs. La douleur comporte plusieurs composantes : sensori-discriminative, émotionnelle, cognitive et comportementale. Elle est ainsi affectée par plusieurs facteurs comme les différentes stratégies personnelles de gestion de douleur, l’expérience antérieure de douleur, la culture, etc. Bien que la douleur est reconnue comme étant désagréable et non souhaitée, il demeure qu’il s’agit d’une expérience utile et nécessaire qui permet d’éviter qu’on se blesse davantage.
Dans la majorité des situations impliquant une douleur, celle-ci s’estompe après un certain moment, le temps que la blessure guérisse. Ce type de douleur s’appelle douleur aiguë. Toutefois, il peut arriver que la douleur perdure plus longtemps, soit au-delà des temps de guérison normaux. On parle alors de douleur chronique.
Voici un court résumé de ces deux types de douleurs :
La douleur aiguë est un signal d’alarme envoyé par les neurones au cerveau indiquant un problème dans la zone innervée par ceux-ci. Ce problème peut être chimique (inflammation, arthrite), thermique (rond de poêle brûlant, feu) ou mécanique (fracture, entorse, coupure). La douleur aiguë est passagère et se dissipe après un certain temps de guérison et est généralement bien gérée grâce à la médication et des moyens thérapeutiques. La composante sensori-discriminative est la principale impliquée dans ce type de douleur.
La douleur chronique s’avère une problématique plus complexe. La ou les causes initiales (blessure, inflammation) sont moins présentes ou carrément disparues, mais la douleur persiste malgré tout. On parle alors d’une problématique en soi et non un signal d’alarme contrairement à la douleur aiguë. Dans ce cas-ci, la composante sensori-discriminative est beaucoup moins importante, voire presque inexistante chez certaines personnes.
Comme la composante sensori-discriminative est plus secondaire chez les gens présentant une douleur chronique, l’approche de traitement doit être totalement différente que celle utilisée pour une douleur aiguë. Une approche interdisciplinaire est fortement recommandée pour pallier aux différents éléments physiques et psychologiques faisant partie du portrait. Plusieurs professionnels de la santé sont donc sollicités pour essayer d’éliminer ou au moins contrôler la douleur persistante. En adressant celle-ci par plusieurs angles, les chances de briser (ou du moins d’atténuer) les impacts du cercle vicieux de la douleur chronique se voient maximisées.
Le rôle du physiothérapeute est variable d’un cas à l’autre. Il aide principalement à diminuer ou à gérer la douleur grâce aux différentes approches utilisées en physiothérapie. Une meilleure gestion de la douleur permet d’améliorer la fonction et de diminuer les impacts psychologiques (anxiété, kinésiophobie, découragement, colère, etc.) qui contribuent au cercle vicieux de la douleur chronique. En plus de réduire la douleur, améliorer la fonction et augmenter la mobilité, le physiothérapeute doit être capable d’avoir une vision biopsychosociale de la personne qui le consulte. S’il est le seul professionnel impliqué dans le traitement, il doit reconnaître et informer le patient des différents éléments contribuant à ses douleurs, et considérer de référer à d’autres professionnels de la santé pour optimiser la prise en charge.