Les diététistes-nutritionniste en 2025

Les diètes, comme le régime cétogène, le jeune intermittent, la diète paléo, les diètes basses en glucides et bien d’autres sont généralement des programmes d’alimentation assez stricts où on restreint certains aliments et même parfois des groupes alimentaires en entier. Souvent, on y voit des bénéfices sur le court terme, ce qu’on appelle la période lune de miel. Cependant, dû à leur nature restrictive, elles sont généralement de courte durée. Malheureusement, elles finissent souvent par faire plus de dommage que de bien. Suite à un régime du genre, on reprend souvent tout le poids perdu et même plus, on peut avoir des carences alimentaires et notre métabolisme peut avoir souffert dû à une période sous-alimentation prolongée.

Contrairement à un régime, une diététiste-nutritionniste vise toujours à donner des recommandations adaptées aux besoins du client pour que celui-ci soit capable de les appliquer dans son quotidien. En d’autres mots, le but est de modifier l’alimentation de base d’une personne dans le but d’améliorer ses habitudes alimentaires pour une meilleure alimentation à long terme.  

Les plans alimentaires peuvent être utiles pour des occasions très particulières. Par exemple, dans des compétitions sportives importantes où il y a plusieurs évènements dans un court laps de temps, les plans alimentaires peuvent être très pertinents dans le but d’avoir des réserves d’énergie adéquates et une hydratation optimale. Cependant, les plans alimentaires qui sont souvent demandés dans le but d’une perte de poids, sont déconseillés, car ils sont difficiles à personnaliser, sont peu flexibles et ne sont souvent pas faisables à long terme.

Il est vrai que les diététistes-nutritionnistes font la promotion d’une alimentation équilibrée. Par contre, la nourriture qui est souvent perçue comme « mauvaise » pour la santé, comme le fast-food et les desserts, font aussi partie d’une alimentation équilibrée. Certaines restrictions cognitives issues de la culture des diètes qui catégorise des aliments comme « bon » ou « mauvais », sont une habitude que nous visons à briser dans les suivis en nutrition.

Cette perception qu’un aliment est « mauvais » nous donne plus souvent envie d’en manger, peut engendrer un sentiment de perte de contrôle, et un sentiment de culpabilité après en avoir mangé. Ceci peut créer un cercle vicieux de comportement trouble avec l’alimentation.

Les diététistes-nutritionnistes font la promotion d’une alimentation majoritairement non transformée, donc qui contient la majorité des nutriments essentiels. Cependant, dans plusieurs contextes, des suppléments peuvent être recommandés. Ceci est le cas pour des personnes ayant des besoins accrus (ex. : athlètes), des allergies ou intolérances alimentaires (ex. : céliaque) ou des pertes importantes (ex. : diarrhée) pour en nommer quelques-uns. En revanche, le mot supplément implique que celui-ci est un ajout à l’alimentation, et ne peut pas remplacer une bonne alimentation en général. 

Le Guide Alimentaire Canadien est une bonne ressource pour le public général dans l’optique d’apprendre la base d’une bonne alimentation. Les diététistes-nutritionnistes ont une approche beaucoup plus personnalisée. Il faut d’abord faire une évaluation initiale pour pouvoir cibler les besoins spécifiques du client. À la suite de l’évaluation, c’est en partenariat avec le client qu’on peut élaborer les changements à faire dans son alimentation pour atteindre ses objectifs. C’est aussi à l’aide des suivis en nutrition que l’intégration de ces changements est plus facile à implémenter dans son quotidien. La diététiste-nutritionniste fait usage des connaissances acquises sur le client pour trouver des stratégies adaptées selon ses habitudes de vie, ses goûts et ses besoins.